Nombreux étaient les habitants à se questionner sur l’intérêt de l’extinction de l’éclairage public la nuit. Le conseil municipal a donc lui aussi étudié la question et voté le 13 octobre 2022, à l’unanimité, l’extinction de l’éclairage public

  • De minuit à 5h00 du matin du 30 octobre au 14 avril
  • Et de minuit sans rallumage à partir du 15 avril jusqu’au 29 octobre

Plusieurs raisons ont motivé cette décision :

1 – Raison économique

Outre l’explosion du coût des énergies, l’éclairage public représente pour la commune un coût annuel de 8239€/an pour 145 points lumineux (chiffrage effectué sur la période de septembre 2021 à septembre 2022).

Eclairer toute la nuit représente 4100h d’utilisation des lampes et avec 5heures d’extinction cela représente 2228h ce qui aura un impact sur la durée de vie des matériels qui ne sont pas tous équipés en LED. Sur les coûts de l’électricité en vigueur jusqu’alors pour la commune, cela peut représenter jusqu’à 4 477 € de réduction de la facture d’électricité.

L’extinction nocturne n’implique pas qu’il n’y ait plus d’investissement sur l’éclairage public avec notamment le passage en tout LED voire à terme l’éclairage intelligent.

 

2 – Sobriété énergétique

En ces périodes difficiles, il faut faire des économies d’électricité individuellement et collectivement. Beaucoup de collectivités du nord du département se sont engagées dans cette démarche comme le démontre le schéma ci-après. Sur les 13 communes qui composent la Communauté de Communes du Briançonnais, 10 pratiquent déjà l’extinction en cours de nuit : nous serons donc la 11ème, en sachant que les 2 dernières (Monétier et Briançon) sont en train d’y réfléchir. 

3 – Pour préserver la biodiversité et la qualité du ciel

Avoir une action en limitant la perturbation des écosystèmes provoquées par la pollution lumineuse. Pour ceux qui apprécient observer les étoiles, ce sera aussi un vrai plus avec une qualité de ciel améliorée durant la plage horaire d’extinction.

 

4 – Pas d’impact sur la sécurité

Dans la mesure d’infrastructures réglementaires, des études montrent que l’extinction n’a pas de corrélation avec l’accidentologie routière. Elle conduit même à un ralentissement naturel des véhicules. Il convient toutefois de prendre en compte les zones à risque identifié.
Les services de police et de gendarmerie n’ont pas constaté d’incidence de l’extinction sur le nombre d’agressions et de vols qui ont principalement lieu en journée.